José Lanteri-Denizot

Le peintre assis devant sa toile
a-t-il jamais peint ce qu’il voit.
Ce qu’il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix…
Louis Aragon

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José LANTERI-DENIZOT
Née le 17 juin 1954 à Paris (XIe arrondissement)

1974 : diplômée de l’École de maquillage Chauveau

1975 : intégration sur concours à la Société Française de Production.

1975-2000 : participation en tant que maquilleuse artistique à de nombreux tournages (cinéma et télévision), à des productions théâtrales et des séances de photographie.

1977 : cours Florent en tant que comédienne

1978 : co-fondatrice à Paris d’une compagnie théâtrale, le Théâtre de l’Atalante en tant que comédienne, metteur en scène, scénographe et conceptrice de costumes.
Jusqu’à la fin des années 2000, le Théâtre de l’Atalante se produira à Paris, en province et dans les pays francophones

A partir des années 1990, le travail de peintre s’est progressivement imposé et a pris le pas sur l’activité théâtrale dans la vie de José Lanteri-Denizot.
Cependant, chacune de ses expositions en a gardé la mémoire et s’accompagne, lors du vernissage, d’un prologue composé à partir de correspondances de peintre à peintre,        « Plumes & pinceaux »

Sieste en été..

Léo Ferré chantait : Ce qui me plaît chez toi, c’est ce que j’imagine…

Que dire de ma peinture, d’autant qu’elle est figurative, donc évidente, ce que je pourrai dire me semble superflu, redondant.

Je travaille, sans modèle, à l’instinct, à l’imagination.
Imaginer m’est naturel.

Je viens du théâtre et ce métier m’a appris à donner vie à des êtres de papier.
J’ai participé très activement à la vie d’une compagnie théâtrale, le Théâtre de l’Atalante, où tous les corps de métier m’intéressaient énormément ; du décor aux costumes, de l’éclairage à la bande-son, jusqu’au joli cadeau de l’interprétation.
Ce que m’a donné le théâtre est immense et se retrouve, je crois, dans ma peinture.
Qui est cette femme sur ce tableau, qui étaient ses parents, où vit-elle, à quoi pense-t-elle ?

La richesse du théâtre m’a montré que tout était possible, peut-être est-ce cette idée qui fait que j’ose peindre et surtout exposer.
Je vis à Paris, dans une cité. Partout autour de moi, au-dessus de moi, au-dessous de moi, il y a des gens, des vies, des secrets, je les sens, je les sais.
Mon travail de peintre est imprégné de toutes ces cultures différentes de la mienne et cela se voit dans ma peinture.

Que dire de plus, à part que tous les matins, un besoin impérieux s’empare de moi, celui de peindre et que malgré les doutes, les difficultés, un jour sans peinture est un jour vide.

Une réflexion sur “José Lanteri-Denizot

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